Je ne perdrai jamais le souvenir d'El-Ourit, ni des haltes que j'y fis pour respirer le parfum des vergers et des fleurs.
Je m'arrêtais au sommet des Cascades et à travers l'eau transparente,
j'apercevais les rochers qui tapissent le fond du torrent.
Tel le
poète arabe, je me penche sur l'eau pure et j'y vois tout ce qu'il y
vit, avec , en plus, tous les visages absents qui s'y penchérent avec
moi.
Au-dessus de la conque, la muraille verticale, toute ruisselante de lumière, est de l'or qui brasille.
Corolles corallines, les lauriers réfléchis dans l'eau verte sont
mauves. Et l'on dirait les yeux du Passé qui regarde . Des fleurs se
détachent, flottent une seconde dans l'air bleu , puis tombent dans le
bassin . Et ses eaux se constellent d'étoiles incarnadines.
Non , jamais je n'oublierai les Cascades d'El-Ourit .
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