mardi 29 mai 2012

Échanges musicaux "Tlemcen -Bejaia"


En 1928, l'incontestable maitre de l'école "Gharnatie" et "Haouzi", le Cheikh Larbi Bensari , à l'époque âgé de plus de 60 ans, est parti Béjaia pour y animer, entre autres, un mariage qui est resté dans les anales.
De ce passage mémorable, un inestimable cadeau à la prospérité: Son propre r'bab offert à H'bab Cheikh Sadek El-Bedjaoui

lundi 28 mai 2012

Les parlers berberes des Béni-Senous

La langue et la culture berbère sont présentes depuis des siècles à Beni Snous (Ayt Snous, en berbère ) aux environs de la ville de Tlemcen, dont l'une des coutumes est la fête de Yennayen, le nouvel an berbère, qui est célébré le 12 janvier. Cette contrée a fourni de nombreux savants et souverains berbères à Tlemcen sous la dynastie des abdelwadides, dont le Cheikh as-Sanusi (1412-1490), auteur de la "Aqida as-Sughra".
Au début du 20ème siècle, l'anthropologue Edmond Destaing, alors professeur à la Médersa de Tlemcen, passa plusieurs années à Béni Snous et au Kef ( un des villages de Beni Snous) pour y étudier le dialecte local, variante de l'Amazigh. Il y a notamment produit un "dictionnaire Français-Berbère" et une étude:"fêtes et coutumes saisonnières chez les Béni Snous" (1907) dont les deux premiers feuillet d'un texte sur les croyances, lui ont été dictées en berbère par Mohammed Belkheuir des Ayt Larbi.












Les rapports musicaux entre Tlemcen et Béjaia

Cheikh Sadek El-Bedjaoui, ENTV, 1993:
" A Tlemcen, si vous dites être de Béjaia, on vous demande si vous connaissez Cheikh Sadek. Notre père Larbi Ben Sari nous y recevait. Il était généreux, nous donnait des Qassa'id "




Les liens de Cheikh as-Sanusi avec la Kabylie

Pour les savants du Maghreb, as-Sanusi a été le rénovateur de l'Islam au commencement du IXè siècle de l'Hégire. Il est l'auteur de la fameuse "Aqida as-Sughra" Traitement de Dieu et de ses attributs, ainsi que de la prophétie, as-Sanusi discute tout au long de son œuvre les théories philosophiques, les opinons des autres écoles et les croyances des autres religions. Il a notamment rédigé un commentaire de sa propre Sughra.
Dans le domaine des disciplines mathématiques, as-Sanusi est l'auteur d'un commentaire sur le poème didactique d'Ibn al-Yasamin ( mort en 1204) sur l'algèbre et les équations, du commentaire "Sharh Qasidat al-Habbak" sur l'astrolabe et un commentaire sur le traité d'al-Hawfy en science des héritages.

As-Sanusi a eu des liens particuliers avec la Kabylie. Parmi ses élèves, citons Belqacem az-Zwawi. D'un autre coté il a rédigé un commentaire inachevé du traité de Fiqh al-Waghlisiyya du Muphty de Bejaia Abderrahmane al-Waglisi (mort en 1384). Sa Sughra est très populaire en Kabylie. Elle a même fait l'objet de traduction en langue berbère.


Source: Exposition sur le thème des relations historiques entre Tlemcen et Bejaia qui avait eu lieu à Tlemcen en 2011.

Les Juifs de Tlemcen Par le Prof. Albert Bensoussan


À la mémoire d’Esther Ben Aych qui tenait un ouvroir à Tlemcen:
juifs-tlemcen-1
Tlemcen fut de tout temps une capitale et un jardin.
Les Romains la nommaient Pomaria – « vergers » – et les Berbères, qui en firent la capitale du royaume : Tilmisan – « sources », en tamazight.
La justement nommée « Perle du Maghreb » est bâtie dans un amphithéâtre rocheux, à quelques dizaines de kilomètres de la mer (on aperçoit par beau temps Béni-Saf), et des cascades chutant de la montagne par paliers successifs font toute la beauté de ce site exceptionnel.
Les Juifs ont vécu là pendant des siècles, probablement depuis l’époque romaine, mais les Mérinides les chassèrent de la ville et ils se regroupèrent hors les murs. C’est là qu’intervient le véritable sauveur de la communauté juive de Tlemcen, celui qu’on a appelé le Rab et dont le tombeau est toujours vénéré – par Juifs et Musulmans. Au départ, il y a un jeune médecin qui fuit l’Espagne après le pogrome de Tolède, en 1391, où périt son père. Ephraïm Enkaoua, tel est son nom, d’abord réfugié au Maroc, gagne à la fin du XIV° siècle la capitale mérinide. La légende le fait entrer dans Tlemcen monté sur un lion domestiqué avec un serpent pour licou. En fait, il est précédé par sa gloire comme médecin et appelé par le sultan pour guérir sa fille ; ce qu’il fait, en demandant comme récompense au souverain qu’il permette aux Juifs rejetés hors les murs de revenir dans la ville. Ces derniers peuplent alors le « quartier des Juifs ». Ils y demeurèrent jusqu’à l’Indépendance de l’Algérie, construisant là la synagogue du Rab. Éphraïm Enkaoua, à sa mort en 1442, fut enterré à la sortie de Tlemcen, près d’une source et sa tombe devint aussitôt un lieu de pèlerinage. C’est, en fait, un jardin ombragé où les Juifs, au temps de l’Algérie française, avaient coutume de venir prier, goûter, boire l’eau miraculeuse et jeter dans la fontaine des pièces de monnaie en formulant des vœux.
Pour moi ce paysage et cette histoire m’étaient familiers, parce que mon père était né à Nemours et ma mère à Nédroma, que mes grands-parents maternels habitaient Montagnac, et qu’une partie de la famille résidait à Tlemcen. Tout cela tenait dans un « mechouar » de poche – si l’on me permet de plaisanter sur la grand-place de cette magnifique cité et mon berceau familial. On appelait là-bas « le Mechouar » non seulement la place principale de la ville, mais aussi et avant tout la citadelle impériale qui l’occupait naguère.
Chaque été, de retour au pays, j’y accompagnais mes parents. Nous sortions de Tlemcen en voiture et trois kilomètres plus bas, sur la route de Hennaya, se trouvait l’ancien cimetière juif où était le tombeau du Rab. Nous nous installions pour le banquet, jetant une nappe sur le sol, à l’ombre d’un platane, qui est l’arbre, gigantesque et feuillu, de Tlemcen, et déballions nos provisions. Nous mangions comme l’on joue, au milieu des oiseaux et des plantes, c’était le jardin d’Éden, toute faute effacée. Un moment d’innocence autour de la tombe… Puis nous allions tous ensemble boire à la source, un petit bassin creusé dans un rocher devant la pierre tombale du saint. C’est là qu’on puisait l’eau lustrale. Papa tirait la première gorgée en sa timbale d’argent, qui ne servait que pour la circonstance, il récitait pieusement la bénédiction de l’eau et buvait avec une extrême lenteur, après quoi il disait toujours : " Elle est si fraîche qu’elle en est délicieuse ". Là, en plein été tlemcénien, par quarante degrés, cette eau de roche était suprêmement désaltérante. C’était là le miracle. En attendant l’autre, celui qui verrait la réalisation des vœux que chacun ne manquait pas de formuler en son for intérieur (n’est-ce pas au Rab que je dois d’avoir réussi dans mes études ?).
La communauté juive de Tlemcen a toujours gravité autour de cette tombe et des pèlerinages annuels. Les Juifs y étaient fort nombreux, surtout après l’expulsion d’Espagne de 1492 qui les fit affluer dans cette capitale du Maghreb central. Ils étaient plus de cinq mille en 1940. La guerre d’Algérie secoua cette paisible communauté : elle eut son lot d’attentats et d’exactions, jusqu’à la débandade finale en 1962. Il furent huit mille à gagner Marseille. Aujourd’hui il ne reste plus de Juifs à Tlemcen, et le Rab Éphraïm Enkaoua ne veille plus que sur nos morts. Et nous savons que dans toute l’Algérie d’aujourd’hui, où les Juifs furent si présents, la seule paix véritable n’est que dans les cimetières.
Par Albert Bensoussan.

Pavillon Algérien à l'Expo Universlle de 1878 à Paris

Cinq Expositions Universelles se sont tenues à Paris au XIXe siècle : en 1855, 1867, 1878, 1889, 1900. La 3ème édition s'était déroulé sur le Champs de Mars du 01/05 au 31/10/1878. Moins de 2 années avaient été nécessaires pour aménager la surface de l'exposition qui avait compté 75 hectares
Le Palais de l'Exposition, un vaste rectangle, dit aussi Palais de fer, occupe une surface de 420 000 m2.
La rue des Nations avec ses façades typiques de chacun des pays exposants occupe tout un côté de l'édifice.
Voila à quoi ressemblait la façade d l'édifice Algérien:

Cette édifice fut une conception anonyme, le Professeur à l'école nationale des Beaux-Arts d'Alger "Marquette Émile Auguste" fut l'architecte adjoint. On le connut aussi comme l'inspecteur ( sous les ordres de Chipier) du chantier de l'école des Beaux-Arts d'Alger. Il fut aussi l'architecte des bâtiments de l'exposition industrielle et artistique d'Alger en 1881. En 1889, il est l'architecte constructeur du pavillon algérien à l'exposition universelle et est nommé chevalier de la légion d'honneur à cette occasion.
Il est nommé inspecteur des travaux diocésains d'Alger le 25 novembre 1882. Il démissionne en 1889.
- / : D'ailleurs une superbe carte promotionnelle ( carte réclame) fut conçue par les "Ediiton Aubry" basées à Paris

Cette carte qui représente une vue stylisée de la section algérienne sur la rue des Nations ou le thème "Ethnologie" y avait été traité, fut acquise en 1995 par le "musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée" à Paris. Elle avait appartenu auparavant à un certain Berbez Claude.

vendredi 25 mai 2012

l'île de Rachgoun

-/: Je me permets de montrer une photo prise en 2010 qui met en évidence en arrière plan, l'Ile de Rachgoun: Photo prise depuis la plage dite "Madrid":

-/: En 1994, un service de l'armée Française dédié à l'histoire, avait publié un ouvrage signé "Isabelle Bruller", intitulé "L’Algérie Romantique des Officiers de l'Armée Française, 1830-1837".
Ce livre met en vedette certains dessins réalisés par des officiers lors de l'occupation de l'Algérie.
Je me permet de montrer quelques uns consacrés à la région de Tlemcen selon le thème de l'article en cours:
D'ailleurs, La page de garde du recueil montre le capitaine "Genet" assis sur un rocher sur l'Ile de Harchgoun (Rachgoun aujourd'hui) en train de prendre un croquis de la cote Tlemceniène:
Le 31/10/1835, un détachement de 112 hommes du 1er bataillon d'Afrique occupe l'Ile de Rachgoun. Parmi ces hommes le capitaine Genet ( concepteur du dessin de la page de garde). L'occupation de l'ile est destinée à couper les points de ravitaillement d'e l’Émir Abd el-kader, et de rattacher Tlemcen à Oran:-/:

jeudi 24 mai 2012

Marabout de Sidi-Abou Ishak Attayar

- /: En descendant de Sidi-Boumediène, une centaines mètres plus bas, on trouve sur notre droite le tombeau de "Sidi-Abou Ishak Attayar", un personnage qui a vécu au 13ème siècle mais encore mal connu.
 Une carte postale éditée par "Louis Levy", le détenteur des cartes postales "ND Phot", vient en témoigner:

- /: Voici une photo plus récente mais mais prise du coté inverse: avec la fontaine encore exploitée mais cachée par le monument sur la photo précédente:
Malheureusement, une ruine plus qu'un monument, est l'impression qu'on a devant ce témoin de l’histoire.

- /: Une plaque commémorative a cependant été programmée:

- /: Une respectable femme aquarelliste et écrivaine: "Catherine Rossi" s'en est inspiré pour cette superbe œuvre:
- Cette œuvre fait parti d'une série d'aquarelles et dessins réalisés entre novembre 2006 et avril 2008 et présentées lors d'une exposition organisée au Centre culturel français de Tlemcen.
les petits formats ont été peints sur le motif, les plus grands et les détails d'architecture, en atelier.
- Catherine Rossi est née en février 1957 à Troyes dans l’Aube. Son père était peintre à ses heures et il était né en Algérie. Elle dessine donc depuis toujours et s’initie, adolescente, à la langue arabe. En 1981, elle s’installe pour un an au Caire.
De retour en France, elle ne quitte plus sa boîte d’aquarelle et voyage souvent au Maghreb et en Égypte.

vendredi 18 mai 2012

Marabout de Sidi-Yacoub (Jeux de boules -Agadir)

- /: Je présente cette carte numérotée "12" et qui avait été posté de Tlemcen (département d'Oran) le 17/11/1908.
Le timbre de France ( valables en Algérie jusqu'en 1924 date à laquelle ils se sont dotés d'une surcharge"ALGERIE"), appelé "Semeuse camé
e" avait été émis en mai 1908 (soit quelques mois avant son utilisation).La carte est arrivée en France 4 jours plus tard à Chalette (Loiret- France) le 21/11.
Cette avait été éditée par "Louis Levy". IL est détenteur des "cartes postales ND Phot.". Aujourd'hui il faut compter entre 15 et 30 jours pour le même trajet...si la lettre n'est pas perdue en route.

- /:
D'ailleurs, une épreuve sur papier albuminé à partir d'un négatif verre est exposée au Musée d'Orsay, à Paris (France), dont voici l'image empruntée du site du musée:
Cette photo a été prise vers 1850 et l'épreuve mesure 0.195 m de haut et 0.252 de large.

- /: Pour le fun toujours d'autres prises de vue:
Ce Marabout, classé monument national, est connu aussi sous le nom de Kobba du Khalifat se trouve dans la région d'Agadir (un vieux quartier au nord Est de Tlemcen) et connu pour les générations qui ont assisté à l'indépendance sous le nom de "Jeux de Boules". Les Français sous occupation y pratiquaient ce jeux...parait-il.
 En fait j'avais longtemps cru, que cette Kobba abritait le tombeau de Sidi-Yacoub:
En fait non, il se situe à une dizaines de mètres plus loin. Et celui-ci abrite celui de Wahb Ibn Mounabbih (654-732) qui a son actif un très intéressant livre "Kitab Ettidjane" (Livre des Diadèmes). Au départ, c'est le parcours des monarchies yéménites d'avant l'Islam qui l’intéressait, mais son imagination débordante l’amena à raconter l'histoire de la création d'Adam ( le 1er homme à maitriser toutes langues que sa descendance parlerait , du déluge, de l'Arche de Noé, des guerres tribales en Mésopotamie,...Wahb Ibn Mounabbih est aussi l’auteur de beaucoup de récits anecdotiques dépassant ceux relatant la mythologie Gréco-Babylonienne:
- Le Prophète Idriss serait le 1er homme à avoir pris un stylus pour écrire.
- Ève avait vécu
930 ans
- Iram est une ville yéménite mythique ou l'on devenait aveugle dès qu'on y entrait.
- Le Nil est le point d'extrême Ouest de la terre.

Beaucoup de conservateurs lui avaient reproché de prendre appui du Coran, mais pas seulement, et laisser son imagination créer une belle histoire née d'un mélange entre le réel et l’imaginaire. Une pratique courante en son temps car beaucoup de polygraphes arabes faisaient de même. "Al Mas'udi" avait aussi traité de l’histoire du premier homme et aussi différentes versions de l’ascension du prophète.
Ce genre litéraire crée par Wahb Ibn Mounabbih avait beaucop d'adepte avant de vite sombrer dans l'oubli pendant des siècles.
En fait le livre écrit par Wahb et dont le manuscrit fut découvert il y a déjà plus de 5 siècles, n'avait été édité la première fois qu'en 1928 en Inde puis en 1955 au Yémen ( pays de naissance de Wahb).
La manuscrit original.
Wahb mourut au Yémen, et je suis assez septique sur le fait que ce né Juif et converti à l'Islam, mais affiche sa forte connaissance sur les traditions hébraïques, soit enterré dans ce Mausolée. 

Ablutions dans la Grande Mosquée de Tlemcen

- /: "Ablutions dans la Grande Mosquée de Tlemcen" Huile sur toile réalisée en 1886, datée et signée "Djamal El Kebir Tlemcen 1886" en bas à droite. 46 x 55 cm, par Frederick Arthur BRIDGMAN (1847 - 1928):

-/ : BRIDGMAN est le peintre le plus important de l'école orientaliste américaine. Passionné par l'Orient, il est à la fois peintre, écrivain (publication de Winters in Algiers, 1890, avec illustrations de ses peintures) et photographe de ses voyages. Il loue avec difficulté une chambre-atelier chez une jeune veuve dans la casbah d'Alger. De sa terrasse, il peint cours et fontaines, ruelles et places, témoignage irremplaçable sur l'Alger au tournant du XXème siècle. Il itinéra jusqu'à Biskra et Tlemcen. Il représente ici une scène à la fois de repos et d'ablution dans la célèbre Grande Mosquée de Tlemcen, de style arabo-andalou, dont la construction remonte au XIIe siècle. La cour est peinte en 1886 avant la modification définitive des deux petits bassins survenue au début du XXe siècle. Ils furent alors recouverts de zelliges polychromes. Bridgman s'attache de son beau pinceau à la représentation architecturale (arcs outrepassés de la cour, boiseries sculptées des portes) mais aussi à la lumière qui confère une atmosphère poétique et sereine à l'ablution des croyants.
Toile cédée le 14/12/2009 pour 29 000 euros
-/ : "Lynne Thornton" une historienne anglaise du XXème siècle spécialiste de l'orientalisme; avait dit un jour:
"Colorées, inondées de soleil, étranges, cruelles, tendres ou documentaires, les peintures orientalistes nous charment et nous fascinent comme elles l'ont fait lors des générations précédentes.
Chacune a son histoire à raconter ; de voyages et d'aventures, de visions et de coutumes disparues à jamais, de la graduelle levée du voile de mythe et de mystère qui recouvrait l'Orient et des grisantes découvertes de l'exotisme par les Occidentaux".








Près de 27 milliards de documents acheminés et distribués en 2008 avec une consommation de papier atteignant les 20.000 tonnes et une émission de CO2 en France causé par le transport aérien frôlant les 4,6 millions de tonnes en 2009, ont poussé la poste française à encore innové et a varié le choix du mode d'acheminement du courrier pourtant en nette baisse...
J'avais parlé en détail ici de la naissance des timbres "lettre verte". 4 Mariannes émises le 01/01/2011 et qui se voulaient révolutionner les courriers en  réduisant l'empreinte carbone et participer du coup à la lutte contre le changement climatique.
Aujourd’hui, je présente l'illustration d'un de ces timbres "France-20g" sur ce superbe et commémoratif Prêts-à-poster  envoyé du 20ème Carrefour Collections, (le rendez-vous des collectionneurs), qui s'est déroulé le 20 avril 2013 à la Halle St Jean de Mende (Lozère). C'est une bourse toutes collections, organisée par l'Amicale Philatélique du Gévaudan de Mende mais aussi de toute la lozère:

- Daniel a eut la délicatesse d'ajouter 



Tableau de Bachir Yelles: Fête à Tlemcen (1953)

dimanche 13 mai 2012

Tlemcen ! Ville d’art et d’histoir

Tlemcen ! Ville d’art et d’histoire.
La ville où j’ai vécu mes déboires.
La ville des reines et des princesses.
La ville des hommes et leurs prouesses.

La ville où j’ai passé ma tendre enfance.
La ville des civilisations et de la connaissance.
Ses petites ruellles sentaient le parum des roses.
Le matin, il y avait un parfum de terre qu’on arrose.

A l’aube, on entendait le chant du coq.
Et une odeur qui perdure jusqu’à cette époque.
Si c’était une femme, elle serrait une déesse.
Une déesse d’une beauté et d’une finesse.

Tlemcen ! Oh comme c’est beau de prononcer ton nom.
Comme tu es si belle et si paradisiaque en saison de printemps.
Le chant andalous t’offre son charme comme si tu étais une femme.
Où sont passées tes fontaines entourées de belles âmes ?

Tlemcen ! La ville où ont vécu les hommes pieux.
Là où les femmes respectaient les messieurs.
Mais depuis le temps, tout a complètement changé.
Toutes les couleurs s’y sont mélangées.

Par: Rasheed ®
Source: jepoeme.com







القصة حدثت تفاصيلها في الأندلس في الدولة الأموية يرويها لنا التاريخ . وهي تحكي ثلاثة من الشباب كانوا يعملون حمّارين – يحملون البضائع للناس من الأسواق إلى البيوت على الحمير – وفي ليلة من الليالي وبعد يوم من العمل الشاق , تناولوا طعام العشاء وجلس الثلاثة يتسامرون فقال أحدهم واسمه " محمد " افترضا أني خليفة .. ماذا تتمنيا ؟ فقالا يا محمد إن هذا غير ممكن . فقال : افترضا جدلاً أني خليفة .. فقال أحدهم هذا محال وقال الآخر يا محمد أنت تصلح حمّار أما الخليفة فيختلف عنك كثيراً .. قال محمد قلت لكما افترضا جدلاً أني خليفة , وهام محمد في أحلام اليقظة . وتخيل نفسه على عرش الخلافة وقال لأحدهما: ماذا تتمنى أيها الرجل ؟ فقال: أريد حدائق غنّاء , وماذا بعد قال الرجل: إسطبلاً من الخيل, وماذا بعد , قال الرجل: أريد مائة جارية ... وماذا بعد أيها الرجل , قال مائة ألف دينار ذهب .ثم ماذا بعد , يكفي ذلك يا أمير المؤمنين . كل ذلك و محمد ابن أبي عامر يسبح في خياله الطموح ويرى نفسه على عرش الخلافة, ويسمع نفسه وهو يعطي العطاءات الكبيرة ويشعر بمشاعر السعادة وهو يعطي بعد أن كان يأخذ, وهو ينفق بعد أن كان يطلب, وهو يأمر بعد أن كان ينفذ وبينما هو كذلك التفت إلى صاحبه الآخر وقال ماذا تريد أيها الرجل . فقال: يا محمد إنما أنت حمّار, والحمار لا يصلح أن يكون خليفة ..... فقال محمد: يا أخي افترض جدلاً أنني الخليفة ماذا تتمنى؟ فقال الرجل أن تقع السماء على الأرض أيسر من وصولك إلى الخلافة, فقال محمد دعني من هذا كله ماذا تتمنى أيها الرجل, فقال الرجل: إسمع يا محمد إذا أصبحت خليفة فاجعلني على حمار ووجه وجهي إلى الوراء وأمر منادي يمشي معي في أزقة المدينة وينادي أيها النااااااا س ! أيها الناااااا س ! هذا دجال محتال من يمشي معه أو يحدثه أودعته السجن وانتهى الحوار ونام الجميع ومع بزوغ الفجر استيقظ محمد وصلى صلاة الفجر وجلس يفكر.. صحيح الذي يعمل حمارا لن يصل إلى الخلافة, فكر محمد كثيرا ما هي الخطوة الأولى للوصول إلى الهدف المنشود . توصل محمد إلى قناعة رائعة جداً وهي تحديد الخطوة الأولى حيث قرر أنه يجب بيع الحمار وفعلاً باع الحمار

وانطلق ابن أبي عامر بكل إصرار وجد. يبحث عن الطريق الموصل إلى الهدف. وقرر أن يعمل في الشرطة بكل جد ونشاط – تخيلوا .. أخواني ... - الجهد الذي كان يبذله محمد وهو حمار يبذله في عمله الجديد .. أعجب به الرؤساء والزملاء والناس وترقى في عمله حتى أصبح رئيساً لقسم الشرطة في الدولة الأموية في الأندلس. ثم يموت الخليفة الأموي ويتولى الخلافة بعده ابنه هشام المؤيد بالله وعمره في ذلك الوقت عشر سنوات, وهل يمكن لهذا الطفل الصغير من إدارة شئون الدولة. وأجمعوا على أن يجعلوا عليه وصياً ولكن خافوا أن يجعلوا عليه وصياً من بني أمية فيأخذ الملك منه... فقرروا أن يكون مجموعة من الأوصياء من غير بني أمية , وتم الاختيار على محمد ابن أبي عامر وابن أبي غالب والمصحفي , وكان محمد ابن أبي عامر مقرب إلى صبح أم الخليفة واستطاع أن يمتلك ثقتها ووشى بالمصحفي عندها وأزيل المصحفي من الوصاية , وزوج محمد ابنه بابنة ابن أبي غالب ثم أصبح بعد ذلك هو الوصي الوحيد ثم اتخذ مجموعة من القرارات ؛ فقرر أن الخليفة لا يخرج إلا بإذنه, وقرر انتقال شئون الحكم إلى قصره, وجيش الجيوش وفتح الأمصار واتسعت دولة بني أمية في عهده , وحقق من الانتصارات ما لم يحققه خلفاء بني أمية في الأندلس , حتى اعتبر بعض المؤرخين أن تلك الفترة فترة انقطاع في الدولة الأموية, وسميت بالدولة العامرية.

هكذا صنع الحاجب المنصور محمد ابن أبي عامر, واستطاع بتوكله على الله واستغلاله القدرات الكامنة التي منحه الله إياها أن يحقق أهدافه .
أخواني ...
القصة لم تنتهي بعد ففي يوم من الأيام وبعد ثلاثين سنة من بيع الحمار والحاجب المنصور يعتلي عرش الخلافة وحوله الفقهاء والأمراء والعلماء .. تذكر صاحبيه الحمارين فأرسل أحد الجند وقال له: اذهب إلى مكان كذا فإذا وجدت رجلين صفتهما كذا وكذا فأتي بهما. أمرك سيدي ووصل الجندي ووجد الرجلين بنفس الصفة وفي نفس المكان... العمل هو هو .. المقر هو هو .. المهارات هي هي.. بنفس العقلية حمار منذ ثلاثين سنة .. قال الجندي : إن أمير المؤمنين يطلبكما , أمير المؤمنين إننا لم نذنب . لم نفعل شيئاً .. ما جرمنا .. قال الجندي : أمرني أن آتي بكما . ووصلوا إلى القصر , دخلوا القصر نظرا إلى الخليفة ..
قالا باستغراب إنه صاحبنا محمد ... قال الحاجب المنصور: اعرفتماني ؟ قالا نعم يا أمير المؤمنين , ولكن نخشى أنك لم تعرفنا, قال: بل عرفتكما ثم نظر إلى الحاشية وقال: كنت أنا وهذين الرجلين سويا قبل ثلاثين سنة وكنا نعمل حمارين وفي ليلة من الليالي جلسنا نتسامر فقلت لهما إذا كنت خليفة فماذا تتمنيا ؟ فتمنيا ثم التفت إلى أحدهما وقال: ماذا تمنيت يا فلان ؟ قال الرجل حدائق غنّاء , فقال الخليفة لك حديقة كذا وكذا . وماذا بعد قال الرجل: اسطبل من الخيل قال الخليفة لك ذلك وماذا بعد ؟ قال مائة جارية , قال الخليفة لك مائة من الجواري ثم ماذا ؟ قال الرجل مائة ألف دينار ذهب, قال: هو لك وماذا بعد ؟ قال الرجل كفى يا أمير المؤمنين. قال الحاجب المنصور ولك راتب مقطوع - يعني بدون عمل – وتدخل عليّ بغير حجاب .
ثم التفت إلى الآخر وقال له ماذا تمنيت ؟ قال الرجل اعفني يا أمير المؤمنين, قال : لا و الله حتى تخبرهم قال الرجل : الصحبة يا أمير المؤمنين , قال حتى تخبرهم . فقال الرجل قلت إن أصبحت خليفة فاجعلني على حمار واجعل وجهي إلى الوراء وأمر منادي ينادي في الناس أيها الناس هذا دجال محتال من يمشي معه أو يحدثه أودعته السجن قال الحاجب المنصور محمد ابن أبي عامر افعلوا به ما تمنى حتى يعلم ( أن الله على كل شيء قدير )
هل تعلم ما هو الحمار الذي يجب أن نبيعه جميعاً .
هي تلك القناعات التي يحملها الكثير مثل – لا أستطيع – لا أصلح

أنا لا أنفع في شيء , وأن تستبدلها بقولنا أنا أستطيع بإذن الله ..

إذا القوم قالوا من فتى خلت أنني ***** عنيت فلم أكسل ولم أتبلد

أخي ..
هل يمكن أن تحقق أحلامك وأن تصل إلى أهدافك قل وبكل ثقة – نعم إن شاء الله وتذكر دائما
)) إن الله على كل شيء قدير ))

وقول الحبيب صلى الله عليه وسلم عن ربه في الحديث القدسي : " أنا عند ظن عبدي بي فليظن بي ما شاء "
أخي ... ظن بربك خيرا , ظن أن الله سيوفقك ويحقق لك آمالك فإن كنت تظن بالله حسناً تجد خيرا وإن ظننت به غير ذلك ستجد ما ظننت


Même les chrétiens reconnaissent sa puissance, cette statue représente الحاجب المنصور. Elle est présentés dans la ville de Medinaceli en arabe c'est مدينة سالم madīnat sālim. il fut le premier à avoir conquis cette ville et y mourra comme martyre...Une légende qui ne se répétera pas dans notre l'histoire. Si vous regardez bien sa posture et de fixer ses yeux vous verrez la fierté un homme qui n'aime pas l'humiliation Allah Yerhamou

quand Al Mansour était mort quand les chrétiens entendu son nom tissaient, si puissant était Al Mansour,

mais il n'empeche qu'il a eu des tords, et que pour ma part il est en partie responsable de la dégringolade de L'Andalousie, car nous savons bien que de tout temps les arabes ont besoins d'une forte autorité pour ne pas dire un mot que je n'aime pas la dictature, et bien qu'il ait eu ce tempéramment, avec lui dawla Oumawiya est morte car il n'a pas tenu sa promesse, mais vous me direz c'est la faute de Eh Hakem, le père de Hichem Inb El hakem qui a legué son trône à son fils à peine agé de 12 ans. Tout cela pour dire que malgres les victoire qu'a accomplit cet homme, malgres sa force, malgres son ingéniosité, il a laissé son ambition prendre le pouvoir au point d'avoir créé Dawla Aamiriya. Allah yassmah alih wa yarhamouho quand même.

Pas beaucoup d'historien serieux (voire personne) ne seront d'accord avec toi farah...ton interpretation est trop simple et elle ne reflete pas la realite des choses pendant cette periode. Comment un enfant de 12 ans peut gouverner un pays dont les ennemis eu nord et au sud attendent avec impatience le moindre faux pas ils n'attendent pas jusqu'a ce que Hichem soit grand c'est des charognes ils l'on prouver a plusieurs reprises er meme de nos jours (Atarikh You3idou Nafsahou)...De plus El Hakam 2 le pere de Hichem avait mis El Masor comme tuteur sur l'enfant (Hichem) mais des fois il faut savoir courir avant de marcher car c'etait le seule solution pour que les choses restent sur la meme voie et prosperes. Tout les rois ou Califes commettent des erreures que se soit directement ou indirectement (except Aboubakr, Omar, Othmnae , Ali) de plus on juge les gens par leur travail et le resultat et ceci meme si des fois ils utilisent des methodes discutables. Il vaut mieux avoir un Gouverneur musulman injuste qu'un non musuman juste...car un musulman meme s'il n'est pas 'a la hauteur il a toujours du bon en lui. Pour ma part El Mazor est une legende que chaqun d'entre nous doit suivre son exemple. Meme les espagnoles le savent c'est pour ca on lui a fait un statue a son honneur mais toi farah tu dis c'est la source de la chutte de l'andalousie...tu peux oujours essayer de le prouver mais c'est une partie perdue d'avance....Goliathe et David

Aba Amir n'a pas tenu sa promesse et son geste a ouvert la porte à tous les ambitieux qui voulaient gouverner, tu ne me contrediras pas si je disais que suite à son reigne et celui de son fils Moulouk tawaif sont nés. si tu lis bien mon commentaire je dis seulement qu'il a fait des erreurs malgres la bravoure qu'on lui reconnais.

Une chose est sure que EL Masour n'a jamais déclaré qu'il est calife même s'il avait plein pouvoir mais la mort d'un calife a tét toujours un problème car beaucoup de conflits apparaîtront par la suite et si tu lis les précédents résumés tu verras que même avant Abdrrahamn Eanncer avait ce problème et c'est pour ça il perdu son père. Donc la bonne question est n'est pas qui prendra le pouvoir par la suite mais comment va t il gérer et comment va t il gouverner et le succésseur de Hichem, El Hadjib El Mansour pour moi était à la hauteur mais ses deux fils comme nous allons le voir ne l'étaient pas et ainsi donc El Fitna et les révolutions ont pu se propager sans que personne ne fasse quoi que se soit. Ce que je veux dire, On ne peut pas jetter la faute sur une personne, une personne ne peut pas récolter et être responsable de ce qui va se passer après sa mort car sinon ça sera un mauvais jugement. Ajouter à ça que le diable du pouvoir est vraiment fort et dangeureux tu n'a qu'à voir ce qui se passe aujourd'hui partout dans le monde sur ce foutu fauteuil .