Massacres du 04 juin 1957 à Tlemcen
Cette triste
journée va être commémoré le mardi prochain 04 juin 2013,les faits:Une grenade
sera jetée sur une Jeep au Tombeau du Rab à 10h30, faisant 3 morts. La deuxième
sera lancée sur la Garde mobile à Riath El-Hammar, une 3e à Bab El-Djiad, la 4e
ne sera pas lancée. Alors que la 5e, du groupe de Tabet Sid Ahmed, Kada
Kloucha, Mohammed dit Ould El-Kobsi et Mohammed Grari, sera projetée contre un
groupe de tirailleurs sénégalais à la rue Pomaria, faisant 3 morts dans les
rangs ennemis.C'est alors que commenceront les représailles. Les tirailleurs
sénégalais tireront à bout portant sur des civils. Les attentats furent
réprimés férocement. El-Medress fut encerclé, et les civils qui se trouveront
pas de refuge furent abattus. On tirait des guérites de Dar El-Hadith et de la
maison Lachachi. Plusieurs ne devront la vie sauve que dans des boutiques qui
baissèrent très vite rideau», . D'autres témoignages laisseront entendre que ce
sont les CRS qui ont ouvert le feu sur la population en intimant l'ordre aux mercenaires
sénégalais d'en faire autant. «Jamais Tlemcen n'avait vu pareille horreur : des
mercenaires sénégalais et des légionnaires profanèrent la Grande Mosquée parce
qu'ils crurent que deux balles avaient été tirées du minaret. Ils massacrèrent
l'imam Djelloul Benosman. D'autres notables de la ville, tels Omar Benyellès et
Menaour, furent tués à l'intérieur d'un café. Mais toutes les opérations
accomplies par les fidaïs avaient atteint leur but : elles affolèrent l'ennemi
et mirent à mal son dispositif considéré comme infaillible.On dénombrera 37
morts parmi la population de Tlemcen, dont Ahmed Bendimered et son fils âgé de
6 ans, El-Hadj El-Hassar, Abdelkader Snous, retraité de banque, Addou Mohammed,
gardien de prison en retraite, Dembahri, un non-voyant, toutes froidement
abattues dans la rue. 39 victimes dans ce carnage. Le bilan aurait été encore
plus lourd, selon certains témoignages, sans l'attitude digne et humaine des
appelés de l'armée française qui permirent à plus d'une centaine de personnes
de s'enfuir les mains
levées.
Source le quotidien d'Oran.
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