lundi 27 mai 2013

Massacres du 04 juin 1957 à Tlemcen

Cette triste journée va être commémoré le mardi prochain 04 juin 2013,les faits:Une grenade sera jetée sur une Jeep au Tombeau du Rab à 10h30, faisant 3 morts. La deuxième sera lancée sur la Garde mobile à Riath El-Hammar, une 3e à Bab El-Djiad, la 4e ne sera pas lancée. Alors que la 5e, du groupe de Tabet Sid Ahmed, Kada Kloucha, Mohammed dit Ould El-Kobsi et Mohammed Grari, sera projetée contre un groupe de tirailleurs sénégalais à la rue Pomaria, faisant 3 morts dans les rangs ennemis.C'est alors que commenceront les représailles. Les tirailleurs sénégalais tireront à bout portant sur des civils. Les attentats furent réprimés férocement. El-Medress fut encerclé, et les civils qui se trouveront pas de refuge furent abattus. On tirait des guérites de Dar El-Hadith et de la maison Lachachi. Plusieurs ne devront la vie sauve que dans des boutiques qui baissèrent très vite rideau», . D'autres témoignages laisseront entendre que ce sont les CRS qui ont ouvert le feu sur la population en intimant l'ordre aux mercenaires sénégalais d'en faire autant. «Jamais Tlemcen n'avait vu pareille horreur : des mercenaires sénégalais et des légionnaires profanèrent la Grande Mosquée parce qu'ils crurent que deux balles avaient été tirées du minaret. Ils massacrèrent l'imam Djelloul Benosman. D'autres notables de la ville, tels Omar Benyellès et Menaour, furent tués à l'intérieur d'un café. Mais toutes les opérations accomplies par les fidaïs avaient atteint leur but : elles affolèrent l'ennemi et mirent à mal son dispositif considéré comme infaillible.On dénombrera 37 morts parmi la population de Tlemcen, dont Ahmed Bendimered et son fils âgé de 6 ans, El-Hadj El-Hassar, Abdelkader Snous, retraité de banque, Addou Mohammed, gardien de prison en retraite, Dembahri, un non-voyant, toutes froidement abattues dans la rue. 39 victimes dans ce carnage. Le bilan aurait été encore plus lourd, selon certains témoignages, sans l'attitude digne et humaine des appelés de l'armée française qui permirent à plus d'une centaine de personnes de s'enfuir les mains levées.                                    Source le quotidien d'Oran.

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